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Projet Mondes nouveaux pour les Beaux-Arts de Paris

Olivier Vadrot

L’exposition, questions d’architecture

Mercredi 12 avril 2023

La conférence retrace une sélection de dispositifs artistiques conçus par Olivier Vadrot pour l’espace d’exposition et la performance ces vingt dernières années. Pensés comme des systèmes constructifs autonomes et nomades, ils nient toute idée de décor mais héritent de certains aspects de la machinerie scénique : trappes, axes, coulisses... Ils s’inscrivent dans une longue histoire de l’architecture d’exposition démontable initiée par le Crystal Palace de Joseph Paxton à Londres en 1851, et poursuivie par Frederick Kiesler, Max Bill ou Renzo Piano. La conférence s’achèvera par une visite commentée du dispositif en bois de Mondes Nouveaux.

Un événement associant l’enseignement de master L’entour sur la scénographie d’exposition (ENSA Paris-Malaquais, Beaux-Arts de Paris et Pavillon Bosio) et Mondes Nouveaux (un rendez-vous artistique du 11 au 16 avril 2023), introduit par Jean-Baptiste de Froment (directeur de l’ENSA Paris-Malaquais) et modéré par Yann Rocher.

Olivier Vadrot est né en 1970. Il vit et travaille à Beaune, en Bourgogne. Sa carrière s’est très tôt déterminée à la croisée de nombreux domaines : l’architecture, le design, le commissariat et la scénographie d’exposition, la scène théâtrale et musicale. En parallèle de ses études à l’École d’architecture de Lyon, il se lance dans l’aventure collective du Théâtre Pluzdank (1996-2001). Il cofonde le centre d’art contemporain La Salle de bains à Lyon (1999) puis le groupe Cocktail Designers (2004) au sein duquel il conçoit plusieurs dispositifs d’écoute pour des labels musicaux (Le Kiosque électronique, 2004 ; Icosajack, 2007). Son séjour à la Villa Médicis en tant que scénographe (2012-2013) marque un important tournant dans son parcours.
Du Circo minimo conçu lors de cette résidence à l’Enquête Cavea, qui l’a ensuite conduit à faire des relevés dans la plupart des édifices de spectacle antiques, sa pratique personnelle s’est récemment affirmée en se recentrant autour de micro-architectures permettant de faire assemblée (Faire c’est dire, 2017), de façonner le collectif (Les Tribunes, 2015), de catalyser des débats (Cavea, 2016). Si certains de ces dispositifs sont nomades, reproductibles et éphémères, réduits à des formes essentielles et réalisés dans des matériaux peu coûteux, d’autres ont été plus durablement implantés dans l’espace public (Conversations, 2018 ; Orchestre, 2018 ; Les Fossiles, 2020). Un premier ouvrage monographique, ayant pour titre Mêlées, lui a été consacré en 2020 aux éditions Catalogue Général, Paris.

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